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Passage à Ubuntu 8.04

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J'avais chargé la version d'installation 1 d'Ubuntu 8.04 à sa sortie, mais je n'avais pas encore pris le temps de regarder. Puis je me méfie toujours un peu des mises à jours, surtout que je n'avais pas de raison particulière d'effectuer celle-ci si ce n'est d'être... à jour.

J'avais aussi laissé passé la déclaration des impôts sur le revenu. Il vaut mieux éviter d'avoir une machine en panne juste à ce moment là, même s'il est toujours possible de faire migrer le certificat sur une autre machine, ça reste un petit stress pas vraiment nécessaire.

Il m'était aussi revenu quelques expériences négatives sur cette mise à jour. Renseignements pris, c'étaient souvent une première expérience de mise à jour complète du système et les problèmes étaient minimes et résolus rapidement.

Donc, samedi, j'appuie sur le bouton magique : mise à jour vers version 8.04.

Cela va être très rapide : le programme me signal qu'il n'a pas assez de placer sur le disque pour charger les paquets d'installation. Je regarde... oui, pas faux. Bon, dommage mais j'ai autre chose à faire.

Le lendemain dimanche, je jette un coup d'œil dans le gestionnaire de paquets à la rubrique des paquets détectés comme obsolètes et pouvant être effacés sans risque. J'y trouve effectivement 4 ou 5 version d'anciens noyaux Linux, de vieux splash screens. Je n'ai vraiment fait de ménage depuis ma première installation d'Ubuntu, la 5.04, il y a donc 3 ans. Le ménage libère 500 Mo. Ah quand même.

Je relance la mise à jour et là, ça ne râle plus. Seul petit soucis, du a une bidouille : j'ai monté l'iso d'installation sur un répertoire locale et je l'ai déclarée à apt. Mais visiblement par comme il faut, car l'installation me demande d'insérer le CD dans le lecteur CD-Rom. Pas grave, je remonte l'image sur le chemin du CD-Rom et le programme d'installation n'y voie que du feu.

Le programme m'annonce alors qu'il doit charger près d'1 Go de fichiers. Je le laisse tranquille et je vais faire autre chose.

Deux heures plus tard, la mise à jour en elle-même démarre. Il y a moins de questions que d'habitude, et c'est tant mieux. La configuration des packages est toujours la partie un peu pénible car il faut rester dans le coin pour accepter (ou refuser) quelques modification des configurations. Il y a peut-être moyen de faire ça automatiquement et d'un coup, mais je ne connais pas ce moyen.

Les surprises au redémarrage :

  • le driver de ma carte graphique a été remis sur un driver libre. La surprise, c'est que le DRI est tout de même activé, alors que ce n'était pas le cas auparavant. Ubuntu me propose néanmoins de charger le driver propriétaire nVidia. Je n'ai rien contre, j'accepte. Petit désagrément, cela nécessite un redémarrage de la machine. Au retour, tout fonctionne bien graphiquement.
  • le pavé numérique ne fonctionne pas. Très étrange. En fait, il faut aller dans les options du clavier et désactiver le contrôle de la souris au clavier. Je n'ai pas cherché le pourquoi de cette option qui apparaît sur cette version.

Voilà, je n'ai pas eu d'autres surprises et cette mise à jour est donc un succès.


  1. ça fait toujours gagner un peu de temps pour une mise à jour. 

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