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Soirée de vendredi

Publié le

Tout comme certains de mes compères de jeux, je me décide à publier ici autour des jeux de sociétés / figurines / plateau / tout ça. Cela s'appelle l'émulation.

Golgo Island

Vendredi dernier, donc, j'ai commencé par un partie de Golgo Island. Ça fait quelques séances que Sébastien s'est lancé là-dedans et amène tout ce qu'il faut pour inviter les curieux à jouer une partie. Le nom de ce jeu annonce la couleur : ici, on ne fait pas vraiment dans le sérieux. En fait, le jeu est même truffé de références à des films de série Z. Dans le scénario joué vendredi soir, les joueurs doivent, par l'entremise de leurs deux personnages par équipe, attraper des chiens en évitant les zombies. Oui, c'est comme ça.

Photo avec des figurines sur socles sur une place de village

Je vous laisse consulter la page du jeu pour vous faire une idée de l'ambiance.

Golgo Island est construit par-dessus les règles de WarEngine (archive), des règles disponibles gratuitement mais aussi dans un petit livre pratique et clair. Le système utilise un principe d'activations alternées, un système de point pour construire ses unités (Golgo Island se sert de cela pour proposer ses personnages construits sur un même budget de points).

Niveau aléatoire, le principe est de lancer un certain nombre de dés et d'en garder les meilleurs. La somme des dés gardés donne le niveau de réussite qui est comparé à un niveau de difficulté (éventuellement le résultat d'un tirage de type similaire). On note les valeurs sous la forme « xky ». X est le nombre de dés à tirer, 'k' est pour 'keep' (garder) et y le nombre de dés à garder. Ce système permet de limiter le résultat maximum d'une compétence tout en jouant sur le probabilité d'atteindre un score élevé.

Par exemple : 2k2 ou 4k2 sont deux « scores » de compétence qui permettent tous les deux d'atteindre 12. Mais il y a moins de chance de sortir un 2 avec 4k2 qu'avec 2k2.

La partie était à trois et a tourné plutôt vite compte tenu de la non maîtrise des règles de la part de deux joueurs sur trois. En connaissant les règles, cela doit tourner extrêmement vite, surtout que le scénario avec les chiens est rapidement plié. Cela donne un côte plus apéritif que grand jeu de plateau qui va prendre la soirée. Il en faut, et c'est plutôt un bon apéritif.

Star Wars - Battleship

La seconde partie a été sur Star Wars - Starship Battles. Ce jeu est un cousin de « Star Wars Miniatures », mais là où ce dernier a sorti extension sur extension pour un panel de figurines très conséquent, la version « Starship » n'a eu droit qu'à une version, une édition, d'une cinquantaine de figurines (le principe était celui du starter/booster). Le jeu n'ayant pas été suivi, il se trouve d'occasion ici où là.

Son nom est assez explicite : il s'agit de batailles de vaisseau spatiaux dans l'univers de Star Wars. Il pioche dans un peu toutes les époques et il n'est pas rare de voir sur un plateau des anachronismes flagrants. Il est possible de jouer sans, mais pour cela, il faut un nombre de figurines dont ne nous disposions pas.

Pour un résumé de la partie, aller voir chez mon adversaire du soir : Sébastien.

Photo d'une partie avec des vaisseaux sur socle

Starship Battles est un jeu plutôt basique, qui se joue sur un plateau où les seuls obstacles seront les vaisseaux adverses. Les gros vaisseaux se tirent dessus d'un bout à l'autre du plateau, les plus petits doivent être au contact et ne peuvent être touchés par les gros que si ces derniers sont adjacents. Côté système : 1d20 plus bonus contre une défense. Et des cartes pour chaque type de vaisseau indiquant des capacités spéciales (faisceau tracteur, bonus aux alliés, se faufile,...).

C'est extrêmement simple et en jeu « normal », ça l'est peut-être trop. Beaucoup de parties se résument à un gros pâté de vaisseau au milieu du terrain, tirant de toutes leurs pièces sur l'adversaire. Globalement, celui qui fait les meilleurs jets gagne.

L'idée de Sébastien était donc, vendredi, de tester ça avec un scénario. Remplacer l'affrontement total par des objectifs à atteindre. Scénario pondu sur place et deux minutes, mais qui tenait la route et qui fut assez amusant. Immédiatement, le fait d'avoir un objectif a changé la donne. Il ne s'agissait plus de faire du rentre dedans.

Que dire d'autre ? Starship Battles, c'est beaucoup, beaucoup de dés à lancer pendant une phase. Comme on peut le voir sur la photo, il y a une grosse quinzaine de figurine par camp, chacune ayant une à deux attaques. Un dé à lancer par attaque. Nous n'avons pas non plus l'expérience qui permet de choisir les bons éléments constitutifs de la flotte pour la rendre efficace pour la mission.

Mais voilà, c'est Star Wars et la licence sauve le tout. Je ne suis pas un grand fan de la saga, néanmoins, les vaisseaux ont (pour la plupart) de la gueule.