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Un autre jour de grêve

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Ces jours de gréves, les lignes sont bien vides. Sur ce réseau où en temps normal le trafic est tel que la plupart des annonces sonores sont inaudibles pour cause de train qui passe au même moment, on se croirait presque sur une petite ligne de campagne.

Enfin, presque, parce que le nombre de voies et le bruit du trafic routier nous rappelle à la réalité.

Voies vides

Comme hier et avant-hier, départ pour Paris Saint-Lazare. J'en profite pour prendre l'intérieur d'un élément de MI84. Encore du vide.

Intérieur d'un MI84, vide

Le soir, j'ai une petite course à faire dans Paris. En passant par les quais de la Ligne 1 Gare de Lyon, je me rappelle les « guides » indiquant la manière de monter dans une rame. Dans le courant de l'année dernière, une campagne avait été faite, sur le thème de « garder le rythme » et qui expliquait que laisser descendre avant de monter était le mieux à faire. J'ai l'impression que ça s'améliore, mais ça n'est pas encore ça : beaucoup de gens considèrent qu'il vaut mieux forcer et rentrer dans une rame plutôt que d'attendre que des passagers sortent et laissent la place qui facilite l'entrée.

Oui, j'ai écrit « attendre ». Même cinq secondes, même si cela facilite la vie de tout le monde, y compris soi, attendre semble difficile. Ce n'est pas encore dans tous les esprits.

Inscriptions sur le quai indiquant le placement idéal des passagers

Ma course faite, vu que je suis du côté de Gare de Lyon et qu'il me faut me rendre à Paris Saint-Lazare, je prends la ligne 14. Au terminus, pas évident de trouver un angle sympathique pour une photo. Voici deux rames, une à son terminus, une à son départ. Au fond, dans le tunnel, on apperçoit une rame en stationnement.

Ligne 14, vue de dessus

Paris Saint-Lazare côté métro, c'est une sorte de grand puits surmonté d'une bulle de verre. Tout au fond, au sol, une immense horloge lumineuse. Malheureusement, elle ne fonctionnait pas quand je suis passé. Un escalier permet de se déplacer tranquillement car beaucoup moins emprunté que la batterie d'escaliers roulants. De cet escalier, on peut voir la gare sur sa tranche, comme sur un plan d'architecte.

Je n'ai pas fait attention au moment de prendre la photo, mais il me semble que l'on peut voir une rame de métro à l'arrêt au milieu de l'image. La livrée verte et blanche est caractéristique.

Échangeur de passagers à Parie Saint-Lazare, avec ses escaliers