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La nouvelle star II

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Me voilà avec un peu de temps pour raconter mon périple de ce jour de froid à la recherche du T3 (pas bien compliqué).

Mon trajet est simple : je compte rejoindre la Défense, puis prendre le T2, faire la jonction je ne sais pas encore trop comment avec le T3 (le terminus de l'un ne correspond pas à celui de l'autre) puis prendre le T3 sur une partie de la ligne et remonter là où, tout de même, j'ai ma course à faire.

C'est en MI2N que je rejoins La Défense. J'aime bien ce matériel. Rarement bondé, chaleur supportable en été et pas surchauffé en hiver, possibilité d'être assez bas sur la voie (le 2N signifie Deux Niveaux).

MI2N à quai à la Défense

Me voici arrivé à La Défense, j'en profite pour faire une photo du RER qui m'a amené jusque là, juste au moment où l'avertissement de fermeture des portes se fait entendre. Le monsieur tout flou, pratiquant le sport très commun du \"je m'engouffre au dernier moment\" (souvent complété du \"même si un train identique arrive deux minutes après\"), n'aura pas le temps de monter à bord. Mais il est vrai que parfois, on est à deux minutes près.

À partir de ce quai, on monte quelques escalators et, si on fait bien attention aux panneaux, on peut arriver sans trop de mal sur le quai du T2. Le T2 est un Citadis 302. N'étant pas un grand spécialiste, je vous conseille, pour plus de renseignements, d'aller jeter un œil sur la page Citadis de Wikipedia.

Nez de rame de tramway Citadis à la Défense

Le truc très décevant du T2, c'est que la parois qui sépare le conducteur des passagers est fumée. Et bien fumée ! Autant dire qu'on ne voit pas grand chose, même aux places situées juste derrière. De toute façon, lorsque je suis monté dans la rame, celles-ci étaient prises.

Sur la photo suivant, on peut voir deux systèmes de compostage à bord de la rame. Celui à gauche prend les divers tickets, celui de droite, violet, est le compostage à carte à puce Navigo, qui équipe les cartes Intégrales, Imagine'R et certaines cartes Orange depuis peu.

Dans une rame de tramway

Les stations de tramways se suivent et se ressemblent : un tronc central avec machines automatiques et affichage des prochains trains, des bancs de chaque côté, avec les plans de lignes, le tout surmonté d'une verrière.

Station de tramway prise depuis l'intérieur d'une rame

Le T2 longe la Seine pendant un bon bout de chemin. Les péniches sont juste là, à côté.

Le long de la Seine, en tramway

Après un arrêt de 15 minutes pour \"problème technique\" (il est très rare qu'un conducteur en dise plus, il semblerait que, souvent, c'est que lui-même n'a pas été plus informé) qui nous a permis de goûter aux freins du matériel (ça va, ça freine bien !) nous repartons et finalement, j'arrive au terminus du T2 : Issy-Val de Seine.

Tout le monde descend assez vite, ce qui me permet une photo de l'ensemble de la rame. En fond, une partie de la forêt de grues qui peuple le coin.

La rame vue de devant

Me voici donc au terminus T2, sans aucune idée de comment rejoindre le T3. Je sais vaguement, pour avoir jeté un coup d'œil à un plan, que le T3 se trouve un peu plus haut. Au départ, je comptais y aller à pieds, mais je ne sais ni quelle direction prendre, ni la distance. De plus, il fait froid. Je regarde dans sur un plan quelle ligne de RER C prendre (je n'ai jamais rien compris au RER C, j'ai l'impression que quelle que soit la direction que l'on prend, on se retrouve à Versailles...).

Je trouve sur le quai du T2 un plan très pratique qui donne, en fonction de l'arrêt auquel on veut se rendre, le quai du RER C à emprunter. Bien !

Un petit coup d'œil au panneau d'affichage une fois sur le quai m'indique que c'est bien la station suivante.

Panneau d'affichage sur un quai de RER C

Après une courte attente (ce jour là, j'aurai été très chanceux concernant les attentes), voici une Z5600 (merci au site Metro-Pole.net pour son état du parc RER. Ne prenant pas beaucoup le RER C, j'ai du mal à différencier certaines automotrices au premier coup d'œil. Pourtant, leur numérotation aide pas mal.

Arrivée du RER C en gare

À l'arrêt d'après, je descends et je suis les panneaux T3. Mince, ça n'indique pas s'il faut monter ou descendre la rue. En haut, un pont. Le terminus est censé être un pont. Va pour le haut (je ne connais pas du tout ce coin de Paris).

Gagné ! Le voilà, dans l'alignement du pont, dans le soleil du matin.

Nez d'une rame du T3

Ce Citadis 402 est sur sa voie de garage. Un autre est en attente un peu plus loin, à l'arrêt. Les passages piétons sont un peu compliqués à comprendre et les feux sont à l'orange clignotant pour cause de réparation (les techniciens sont en train de s'affairer dessus).

Rame Citadis 402 de la ligne T3 de Paris

J'arrive néanmoins entier à l'arrêt. Je monte dans le T3 qui attend de partir. Il n'y a pas encore grand monde, j'en profite pour prendre une photo de la cabine de pilotage. Car, joie, contrairement au T2 et à sa vitre fumée, le T3 est clair, la vitre transparente. Ce modèle Citadis est aussi plus large.

Vue sur la console de pilotage depuis la rame

La rame n'a toujours pas son chauffeur, j'en profite pour ressortir et prendre en photo la ligne qui nous attend et qui file presque tout droit.

Perspective sur une rue avec deux voies automobiles et la voie de tramway entre les deux

Et son nez.

Nez de la rame de la ligne T3

Finalement, on nous annonce que cette rame ne partira pas. Tout le monde descend. Un peu plus tard, on nous annoncera qu'il faut en fait monter dans la rame qui est stationnée sur l'autre quai.

En effet, il y a quelqu'un dans la cabine de cette rame. C'est parti. L'accélération est surprenante, la marche est silencieuse. Devant nous, les feux nous laissent pratiquement tous passer. On file tout droit (ou presque).

Derrière la vitre du conducteur se trouvent maintenant trois ou quatre enfants, un papa, une maman, un grand-père. Tous sont collés à la vitre et suivent les opérations.

À un arrêt, le conducteur se lève et tente de descendre et surtout de faire tenir le store pour se protéger du soleil, encore bas à cette heure et en cette saison. Pas de chance, ça ne tient pas. Tout neuf, et déjà de l'équipement qui ne fonctionne pas. Dommage.

Vue sur le poste de pilotage du T3, avec le conducteur de dos

Voilà, j'arrive à la destination que je m'étais fixée, Cité Universitaire, d'où je peux prendre le RER B (qui arrivera en même temps que moi et stationnera pendant un peu moins de 10 secondes). Au revoir le T3, c'était une bonne petite balade. À bientôt peut-être, même si je n'ai pas vraiment l'occasion de passer dans le coin.

Vue de derrière du T3 qui s'en va d'une station.