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La finance au secours de l'écologie ?

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Rien ne se passe tant que le porte-monnaie n'est pas touché ?

Si, comme moi, vous ne comprenez pas l'obstination du gouvernement américain à ne pas jouer le jeu en ce qui concerne certaines mesures écologiques, voilà qui pourrait donner un peu d'espoir.

Un article de l'AFP (lien mort) montre qu'une pression dans le sens de l'écologie est en train d'apparaître de la part des assureurs. C'est tout à fait logique de leur part : si le risque et le montant des indemnisations des assurés augmentent, alors cela va leur coûter plus cher. Comme une assurance n'est pas un organisme particulièrement philanthropique, plus de coût signifiera tarifs plus élevés. Mais si ce risque est considéré comme trop élevé, alors peut-être vaut-il mieux encourager à le diminuer.

D'autre part, les entreprises (polluantes ou pas) ne rechignent généralement pas contre une baisse de leurs dépenses. Et s'il leur est offert des primes en échanges d'effort écologiques, il est probable qu'elles commencent à invertir dans de la recherche pour changer leurs procédés et usages.

Cela semble pour le moment juste une idée : « On pourrait même imaginer (...) que les assureurs incitent leurs sociétés clientes à opter pour des méthodes plus écologiques afin de réduire l'effet de serre, en échange de primes plus avantageuses. » Pourvu que cette idée soit poussée.

La phrase qui m'a accroché en parcourant la liste des articles est la suivante : « Le changement climatique n'est pas seulement un problème scientifique, mais également un problème pour les investisseurs avec un impact pour l'ensemble de l'économie ». Non, le changement climatique n'est pas un problème scientifique, c'est un problème humain. Que « problème » soit pris ici comme « épine dans le pied » ou bien dans le sens « un domaine dont la science doit s'occuper ».

Pour finir ce billet, je rappelle le site de défi pour la Terre (Archive).